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Formations, sorties, voyages 2012

 

 

Formation

 Formations personnalisées tous les jours volables  

 Sorties

Ager Espagne  à moins de cinq heures de route un site ibérique splendide!

 Voyages

Albanie, Maroc, Sud de l'espagne ...

 

Baptême parapente biplace

 

 
Il est possible de découvrir le parapente par un baptême, accompagné d'un moniteur diplômé d'un brevet d'état.

Il existe différentes prestations de vol à deux: Biplace découverte, grand site, performance, handicare...

Pour qui?
Tous! le vol en tandem est ouvert à tous, pour les enfants à partir de 25kg. Il n'y a ensuite plus de limite d'âge ou de poids. seule une contre indication médicale pourrait empêcher le vol.
Quel équipement?
Pour un vol agréable nous vous conseillons des vêtements confortables, des chaussures de sport (montantes de préférence) pour être à l'aise au décollage et à l'atterrissage. Une veste coupe-vent et des lunettes de soleil pour profiter au maximum! de l'eau au cas ou il faudrait patienter un peu.
Quand?
L'aérologie (météo locale) est la seule limite! notre région bénéficie de nombreux jours volables, été comme hiver. Nous confirmons le vol le matin même ou le soir précédent.
Où?
La région a de nombreux sites de pratique. Les plus utilisés pour les baptêmes sont, la Seranne et Claret. Cependant nous pouvons voler sur d'autres sites en fonction de la météo ou de votre souhait.

 

Albanie 2011

 

..

 

Maroc 2010

 

tout est dit
tout est dit 
http://picasaweb.google.com/gerardC34/Maroc?feat=email#

 

Albanie 2009

 

 

Carnet de route.

Récit de voyage, reflet de l'ambiance journalière, les sites, les impressions. Rempli par les participants.

Monique. Epsilon 3. Un os cassé au dernier voyage. Objectif cette fois-ci: trouver l'équilibre sous 23 m2 de tissu dans le vent, sur un sol instable, dans une masse d'air en mouvement. Objectif 2: boucher les trous de ma vieille voile.

Freddy. Mentor S, rouge. Objectif: voler sur de nouveaux sites, dans un nouveau pays et progresser dans tous les domaines de vol, avec une bonne équipe et dans une bonne ambiance.

Gégé. Mac Para Eden 3 (et + si affinité). Objectif, balader, en l'air ou pas. Boire des bières en rigolant. Apprécier la bonne ambiance.

Carnet de route Albanie…. C'est parti.

Samedi 26.09 - Monique

station service, pause clope, pause pipi, station service… Gênes au volant. Les belles ombres sous les tunnels. La table de multiplication. Fabrication de sandwichs à 110 km/h. Un vol de cornichons à la faveur d'une rafale, et à l'issue du repas, le céleri rémoulade fermé par une armée de trombones. 110 km/h, puis 120 km/h, puis 130, puis 150, les yeux rivés sur le GPS qui annonce une heure fluctuante pour l'arrivée à Brindisi (façon angle de plané selon qu'on traverse une pompe ou une dégueulante). Arrivée sur le port, et tout à coup, le temps d'attendre. Embarquement sur un bateau désert. Un pont pour nous tous seuls. La première bière. Les lumières du port qui s'éloigne. La mer calme. Les promesses du voyage. La nuit trop courte.

Au petit matin, les albanais à la mine patibulaire. On a tardé pour rejoindre notre véhicule, l'autochtone énervé nous engueule. Récompense: les jolies albanaises (on se souviendra de la robe verte et des escarpins à talons). Puis Konstansa, Béatrice et Jean-Luc. Un premier café bien serré. Puis un deuxième. Certains d'entre nous se dopent à la vitamine C. On constatera quelques heures plus tard que ça marche bien, la vitamine C. Ceux qui n'en ont pas eue se traînent de banc en banc, de jardin public en jardin public. Les autres pètent la forme. Le repas remet les compteurs à zéro. Pause café sur la plage attéro (qui deviendra le QG puis qu'ils servent aussi la bière). Départ un peu tardif vers le site. Décos dos à la voile plus ou moins réussis. Vols  balistiques (sauf Gégé bien sûr, qui prend une pompe). Débriefing couplé avec la dégustation de différentes bières. On n'est pas d'accord sur la méthode à adopter pour procéder à la dégustation… toutes les bières à la fois (option qui semble obtenir l'aval de la majorité) ou chaque jour sa bière (option qui sera rapidement écartée à l'unanimité). Et c'est après tout cela qu'on me demande d'écrire dans ce cahier. J'entends les conversations moitié albanais, moitié français qui s'animent autour du verre de raki. Voilà pour aujourd'hui.

Dimanche 27.09 – Freddy

Nous voilà dimanche. Ca ronfle, ça ronfle… Et si on allait voler? Petit déjeuner et nous voilà partis en ville en quête d'un cyber café, histoire de donner quelques nouvelles. Mais au fait… on mange quoi à midi? En route vers le supermarché. Cacahouètes, chips, bières. Le panier est déjà bien rempli. Re-bières,… re-cacahouètes, pain, jambon, fromage, ça ira bien! Bon, on va voler? Direction le déco. Ca a l'air de le faire. Le ciel n'est pas très bleu, un peu bâché, mais c'est pique-niquable. Repas rapide, et direct sur le déco, car c'est bien alimenté. Gégé, Monique, Olivier en radio. Jean-Luc en l'air le premier, Freddy: la première fournée de la journée est en l'air. Après quelques manœuvres au dessus de l'eau, tout le monde est posé. Ca a l'air de vouloir le faire à nouveau. On remonte. Mêmes conditions en haut, même plan de vol. Olivier nous met une cible sur la plage. Après quelques manœuvres plus ou moins réussies (hein Monique…?) la cible reste bien tranquille et n'est pas beaucoup dérangée.

Enfin est arrivée l'heure de la bière. Tirana ou Karça? C’est là, de tout l'après-midi, le problème majeur à régler! Les deux sont quand même très bonnes. Mais ça a l'air de le faire à nouveau. On remonte! Il faut être chez Konstansa à 20h pile pour un bon repas local. Le dernier vol de la journée est identique aux 2 précédents. Trois beaux ploufs de 20/25 mn chacuns. Belle journée à Vlora.

19h: on a une demie-heure pour faire l'apéro: Korcé ouTirana? Cacahouètes assurément… Bref, une fin de vol classique.

20h arrive. Très bon repas et nous voilà partis dans une longue théorie sur "l'eau de vie locale". Bilan de la soirée: une commande de cinq ou six litres de raki… Le parapentiste reste fidèle à ses traditions.

Au niveau parapentesque, le but à atteindre sur le site est de rallier depuis le déco notre résidence. Etudes de finesses, distance, entrée des coordonnées de la piaule dans les GPS,. Ca passe, ça passe pas, Ca pose dans le port? (Se munir du passeport pour en ressortir), Ca passera peut-être.

 Lundi 28.09 – Gégé

 Aujourd'hui baignade et farnienté sur la plage. L'eau est à 27°. Nous sommes à Llogara, au sud de Vlora. Le bain est mérité après un vol qui fut magnifique surtout pour certaines. Le décollage est à 900m, au bord de la route. Spectacle garanti pour les albanais de passage! La petite brise qui vient de la mer nous permet de nous élancer facilement. Le thermique est bien devant. Freddy le trouve en premier et nous enroulons à 3. Jean-Luc part directement vers les reliefs à gauche. Il est rejoint ensuite par Monique et Freddy. Un mauvais choix me conduit directement à la plage la plus proche. Olivier me récupère et nous retrouvons le groupe de 3 à la plage du Sud. Monique a réussi le vol: plus haut et plus longtemps que les autres. Nous déjeunons dans un sympathique petit resto sur la plage. Le poisson est bon, mais pour le vin, notre goût est mis à mal: difficile de choisir entre du vinaigre et du vin madérisé.

 Après ce repas, nous remontons avec l'objectif de décoller des antennes à 1500m. La piste d'accès est raide. Au sommet, le vent est mal orienté et nous devons renoncer. Nous ramassons un filtre à air et un crâne de mouton. Belle journée!

 Mardi 29.09 – Monique 

Réveil en fanfare, pour une fois tous ensemble.. forcément!: il est 10h15! La soirée avait été longue avec des questions de théorie auxquelles nous cherchions des réponses de midi à quatorze heures, quand il s'agissait simplement de faire un petit schéma. Pas de moustiques cette fois. Nous nous sommes habitués à notre habitat… gestion des ouvertures pour créer des courants d'air, papier d'arménie pour décourager les bêtes les plus féroces, repli des duvets. Chacun prend ses marques. Petit déjeuner au soleil (il eut fallu se lever plus tôt pour profiter des dernières zones d'ombre sur la terrasse) puis départ une heure, top chrono, après le réveil. Et là, dans mes souvenirs, je m'y perds un peu: montée, descente, montée, descente, montée, descente, montée descente. Entre les deux, wings, essai d'enroulage de thermiques presque virtuels, piste défoncée, conversations difficiles dans le brouhaha du véhicule (ps: faut faire attention à ce qu'on dit: on croit parler tranquille entre nous et big brother, au volant, entend tout et nous sortira des commentaires au moment où on s'y attendra le moins). Quelques amandes salutaires vers 16h (parce qu'avec tout ça, on a oublié de manger) avant le dernier vol où je botte en touche. Dans l'après-midi, Béatrice a fait son premier bi-place. Belles impressions semble-t-il.

 Dîner chez Konstanca. Aubergines, poisson grillé, bon vin.

 Demain matin, le réveil sonnera à 6h30 (ça va nous faire drôle). Chacun sa technique pour récupérer et être opérationnels pour la marche et le vol de mercredi (sommeil, lecture, raki…)

 Ah, j'oubliais… la bière sur la plage, au soleil couchant après que tous, éparpillés dans la pampa à l'issue d'un vol peu performant, se retrouvent, sur cette terrasse, sous la tonnelle. Tout cela pour amener à la conclusion suivante: tous les chemins mènent à Tirana (0.5l et 4%vol).

 Mercredi 30.09 – Freddy

 Réveil à 6h30. Petit déj rapide. On prend la route en direction de Varnisht en vue d'une randonnée parapentesque. Nous voilà donc au village sur les coups de 9h30 après quelques routes manquées et autres demi-tours. Notre guide nous récupère au village avec 2 mules. Face au chargement, on ira en chercher une 3ième. On équipe les mules avec nos 4 voiles solos et le bi.

 10h15, départ le long d'un petit sentier et là, nous nous trouvons face à un…. Ours! Enfin… on aperçoit une grotte et dans la grotte, il se pourrait bien qu'il y ait peut-être un insecte ou deux… bref, l'ours passé, on attaque le vrai morceau de bravoure: un pierrier très pentu. Départ 330m, arrivée supposée 2000.

 Altitude 800, on arrive à une source où on se désaltère un peu. Je commence à prendre ma couleur écrevisse sur les épaules. Les trois guides Albanais sont très sympas et n'hésitent pas à nous faire découvrir leur flore. Le pierrier se transforme vite en éboulis jusqu'à environ 1100m. Les mules transpirent et nous aussi, surtout 2 de nos compagnons dont je tairais le nom, qui titubent le long du chemin, après avoir cédé à la tentation de prendre des raccourcis assassins. La journée est très belle. Grand ciel bleu.

 Altitude 1500m, on arrive vers un col où l'on est persuadé qu'on va enfin voir la mer. On aperçoit donc 2 troupeaux de moutons, deux chiens et les bergers qui nous attendent à côté de leur parc à mouton et de leur abri. Finalement c'est ici que se terminera notre rando. On peut donc envisager les choses sérieuses: le repas.

 Nous démarrons dans un sens particulier: Grenade, raisins, café… à ce moment là, on fait croire à Gégé et Béatrice qui reviennent d'une promenade pour voir s'il y a vraiment la mer de l'autre côté, que le repas est terminé. Mais non: viennent le fromage, les saucisses, les beignets, les légumes cuisinés à l'ail…. Si si, tout cela dans ce sens là…

 Mini sieste et on décide de jauger le sens du vent depuis les deux collines qui nous surplombent. On est en fait dans une immense cuvette. Jean-Luc assure le côté village afin de pouvoir récupérer le camion facilement. De toutes façons, c'est là qu'est le vent. On va finalement tous le rejoindre. On décide de décoller plus bas que le col car c'est étroit et que la brise descendante commence à arriver. Nous voilà donc sur un petit mamelon. Freddy et Gégé ont tracté Olivier et Béa en Bi. Décos dos à la voile et nous sommes en l'air. Vol contemplatif, limite restit. 1100 m de dénivelée et on pose tous à l'entrée de Varnischt avec tous les gamins du village qui nous regardent.

 18h00 départ, arrêt bière et on prend la route vers Vlora. Dîner en ville, massage (merci Monique) et DODO. Super journée, à refaire…. (Éventuellement avec bivouac en haut).

 Jeudi 1er octobre- Gégé

 Poisson à volonté.

 Levé à 7 heures, petit déj, plein de gaz-oil (120 Lek le litre, soit 0.9 Euros) et direction LLogara avec l'espoir de décoller des antennes à 1500m.

 Au bord des routes, les tas d'ordures brûlent en dégageant une odeur de plastique brûlé. Le long de la jolie côte rocheuse, on remarque une traînée marron qui indique un rejet d'égout. Les stations d'épuration ne sont pas à l'ordre du jour.

 La route  serpente dans la forêt, on approche du col. Le décollage des antennes se refuse à nous, il est dans le nuage qui se forme sur les sommets. En descendant la route vers la mer, on arrive au déco du vendeur de miel à 900 m. (1000 lek le pot 8 euros- c'est un peu cher, Il y a d'autres vendeurs plus bas, face à leurs ruches). Le déco est sur une arrête, avec une orientation SE à SO. Aujourd'hui, c'est SE 10 km/h. Le déco n'est pas facile, il faut lever l'aile sur le parking dans le dévent. Pensant décoller pour un vol balistique vers la plage, on se retrouve tous au nuage qui tire gentiment. Après une heure de ballade, nous descendons nous poser sur la plage. Olivier aura eu le temps d'apprendre la moitié du vocabulaire albanais de son petit bouquin. Jolie plage de sable blanc et de galets sans aucune construction. Pas pour longtemps car la piste vient d'être refaite et un parking est en construction. On replie, je me baigne et en route pour Dhermis, le village voisin, à la recherche d'un resto en bord de plage. Dans un virage, on surplombe un bâtiment décati qui ressemble à un décor de jeu vidéo… on s'attendrait presque à voir les snippers nous viser. Les vacances d'été sont terminées et tout semble fermé. On tombe finalement sur un resto sous les pins qui a l'air ouvert. La brave dame qui nous accueille n'a rien, mais après deux coups de téléphone (dont l'un est géré par Freddy en anglais), elle nous confirme qu'on va pouvoir manger dans une heure. La baignade permet de passer le temps agréablement. Il y a même une douche sur la plage. Le repas est pantagruélique. Tomates, concombres, féta, frites et un gros poisson par personne, le tout arrosé de bière (on a définitivement renoncé au vin). Délires sur les arrêtes supposées de la queue de la petite sirène de Copenhagen et autres côtes de bœuf.

 Les nuages semblent vouloir quitter les sommets. Nous fonçons vers les antennes. Arrivés au col, les antennes sont à nouveau dans le nuage. Redescente vers Vlora, mais le vent est trop fort pour voler. Une petite visite au monastère sur l'étang, au nord de Vlora, permet de conclure la journée.

 Vendredi 02.10 - Monique

 1ère Le réveil était programmé à 6h45 pour un levé à 7h00 (certains d'entre nous ont besoin de bien marquer la tempo). Un coin de rideau levé sur un ciel tout gris agrémenté de rafales, voire de pluie. Rapide briefing à voie basse, et ceux qui sont intellectuellement présents décident à l'unisson que le rendormissement reste la meilleure option. Les autres, entre deux ronflements, ne contestent pas.

 2ème  Deuxième réveil. Pour résumer la journée, on va faire court: lecture, resto, écriture des cartes postales, nettoyage du véhicule (c'est Freddy et Gégé qui s'y sont collés), partie de dés acharnée au bistrot autour d'un café, des conversations autour de tout et de rien. Juste de quoi se fabriquer encore quelques souvenirs et créer du "lien social", d'initier béa et Jean-Luc aux jeux qui nous sauvent à chaque fois que ce n'est pas volable. En sortant de là sous la pluie, Béa regrette tout à coup de ne pas aller plus souvent dans les cafés. Ici, faut dire que ça ne manque pas, un magasin sur deux vend de robes de mariées et le reste, ce sont des bistrots aux terrasses pleines…

La soirée s'annonce sombre, non pas que nous nous soyons tous fâchés, mais simplement pour cause de panne d'électricité. La moitié de Vlora est plongée dans le noir… On reste anxieux quant à la température de la douche, mais peu importe, c'est pas pour ce qu'on a transpiré aujourd'hui.. En fin d'après-midi, départ de Jean-Luc et Béa vers de nouvelles aventures. On s'est promis de se revoir… voilà une nouvelle adresse en Ardèche à garder au chaud pour quand les envies d'ailleurs nous reprendront … demain?

Après le retour – Monique

Le dernier soir, après le départ de Béa et Jean-Luc, nous avions donc une chambre de plus. J'avais décidé d'y dormir, toute contente à l'idée de retrouver un peu d'intimité... qu'il m'a fallu partager avec une horde de moustiques. Avant cela, nous avions passé une bonne partie de la soirée à discuter dans cette deuxième chambre, à la lumière de la bougie (étions toujours sans électricité), ce qui les avait tous attirés. J'ai naïvement cru qu'à force d'en tuer à grand coup de claques, je finirais par éradiquer la race, mais force est de constater qu'ils étaient infiniment trop nombreux. Du coup, à 1 heure du matin, j'ai pris mes clics et mes clacs et j'ai réintégré la chambre collective, avec l'idée (qui s'est confirmée) qu'à 4, les chances qu'ils me piquent moi, étaient diminuées.

 Au petit matin, Kostansa et son fils sont passés, pour un dernier au-revoir, tout allait bien. Nous avions essayé de laisser les lieux le plus propre possible. Le fils de Konstansa nous a gentiment enlevé le balai des mains, ce qui fait que le ménage a été... on ne peut plus rapide.

 Nous avons acheté des Bireks, et pris le bateau. Le temps s'est égrené de pique-nique en pique-nique, toutes les deux heures, un coup sur le pont arrière, un coup sur le pont avant, et à grand coup de raki.

 Ça fait qu'on était assez allumés quand les douaniers nous ont fouillé en règle, dans l'espoir de trouver de la drogue. Au début, on s'est pas méfiés, vu qu'on n'avait rien à se reprocher, mais face à leur insistance et quand il s'est agit de sortir le chien renifleur, nous avons tous explosé de rire sous cape.... parce que si l'on avait la certitude que Rantanplan ne trouverait pas de drogue, par contre, on avait du mal à imaginer sa réaction quand il tomberait sur le crâne de Joséphine et ses vers associés, sommairement emballés dans un sac en plastique trouvé sur la plage...Mais voilà, à l'école des chiens, Rantanplan n'avait pas appris à détecter le bélier en décomposition. Face aux odeurs suspectes qui l'ont quand même interpellé, et à l'insistance des douaniers, il m'a fallu me dénoncer et sortir de ma poche le papier d'Arménie que j'avais fait brûler dans le camion pendant la file d'attente de la douane, pour atténuer un peu le parfum entêtant que notre passager clandestin répandait généreusement dans l'atmosphère. Les deux jeunes, Olivier et Freddy ont été pris à part pour que leur soient extorqués des aveux. Gégé et moi (dont les cheveux inspirent la respectabilité).. on ne nous a pas inquiétés... si c'est pas du délit de faciès ça!

 Finalement, ils nous ont relâchés (nous étions les derniers sur le quai de la douane) et on en a ri pendant tout le voyage.... Ça restera un moment d'anthologie.

 Et puis après: la route. Un retour beaucoup plus coûteux que l'aller en péage et en essence... et puis bon... c'était le retour. Arrivée dimanche en début d'après-midi, fracassés.

 http://picasaweb.google.com/111390194173218217963/Albanie092009?authkey=Gv1sRgCLiOvuGPgMukvwE

 

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